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Alexis HK et Benoit Dorémus se sont souvent croisés sur les routes. De ces rencontres impromptues est née une franche amitié qui a débouché sur l’écriture de chansons au coin d’une table, un verre à la main. À deux, ils se sont autorisés à divaguer, à la recherche du bon mot parfois transgressif, pour le plaisir de faire rire. Ces chansons sont devenues un projet « Inavouable » qu’ils viendront partager avec le public. En 1repartie, Halynka décrit son chemin au travers de chansons « tranches de vie».
Distribution : Ecriture, chant, guitare, ukulélé : Alexis HK • Ecriture, chant, guitare : Benoît Dorémus • Regard extérieur : Yannick Jaulin • Création et régie lumières : François-Xavier Guinnepain • Création et régie son : Antoine Blanchard • Costumes : Isabelle Deffin
Critique presse : "Inavouable", un spectacle sur l’amitié, la création… et pas mal de choses en effet inavouables. "On se connaît depuis longtemps, Benoît et moi, confie Alexis. On se croise régulièrement sur les chemins de la chanson française et on a déjà travaillé ensemble, avec notre ami Renan Luce. On a décidé de remettre les gants et faire quelque chose de marrant. Il se trouve que les chansons les plus "inavouables" sont souvent celles qui marchent le mieux en concert !" Forcément, on tend l’oreille : des sujets inavouables, on prend ! "Des thèmes confidentiels, parfois touchy, mais pas trop non plus, explique le natif des Yvelines. C’est avant tout une histoire d’amitié, dans la tradition des chanteurs troubadours. À deux, on ose plus, on parlemente plus aussi : on est capables de se prendre la tête toute une journée sur une phrase !" D’accord – mais ces fameux sujets alors ? "Eh bien, par exemple, après avoir visionné un documentaire atroce sur Fourniret sur Netflix, j’ai proposé à Benoît une chanson sur la tractopelle qu’il utilisait pour enterrer les enfants dans son jardin… Il est évident que cette chanson ne passera jamais en radio…"Dans le contexte souvent lisse d’une chanson française "à texte" sérieuse et littéraire, deux zigotos qui viennent chanter sur la tractopelle de Fourniret, ça étonne, ça détonne et l’on a hâte de pénétrer dans leur loge. "Ce n’est pas du théâtre, et le public n’est pas le 4e mur : la scène devient notre loge, et on y invite le public. Nous avons besoin d’intimité pour livrer ces chansons qui n’auraient jamais dû sortir, mais rester dans nos loges…" On connaît Alexis : jamais il ne laissera le texte et l’humour écraser la musique, et le tandem assure que ce sera "léché et léger". Ces trois concerts au Bijou – une salle dont il affirme qu’il est un "laboratoire militant de la chanson française qui a des valeurs" – sont le baptême de feu de ce projet qui pourrait fort bien être enregistré, peut-être sous la forme d’un EP 5-titres. Rarement aura-t-on eu d’aussi inavouables souhaits… La Dépêche - Yves Gabay - 04/2024
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